De retour de Kerallic...

Immersion totale !

 

Après les kilomètres sur le bitume... les kilomètres sur le parquet !

Quand on aime on ne compte pas, c'est bien connu .

 

Le premier soir dès l'arrivée dans le hall, les notes nous attrapent et nous guident vers la salle panoramique au pied de laquelle s'étend la baie. Dans la nuit on distingue les lumières de la côte. Mais pour l'heure nous ne sommes pas venus admirer le paysage : plutôt goûter aux premiers plaisirs de cette milonga de mise en forme de tous les tangueros venus vivre ce 18ème festival de tango de Kerallic. Entre retrouvailles, tangos et découvertes des nouveaux venus à travers une tenda, le temps nous file entre les jambes. L'arrivée du groupe en provenance de Paris par le train -dont les couples de maestros- finit de remplir la salle de bruissements, conversations, rires mélangés à la musique.

 

Les plus... courageux, sportifs, gourmands, inconscients [cochez la case correspondante], se sont inscrits à plusieurs cours dans la journée. Une semaine avec des maestros comme professeur... c'est royal !

 

On échange quelques commentaires en passant d'un cours à l'autre ou en laissant simplement la place aux suivants avant d'aller se promener sur la plage ou vaquer à d'autres occupations... en attendant la milonga du soir.

 

Et tout au long de la semaine les milongas se succèdent.

Celles-ci ont lieu dans la salle de spectacle au parquet [trop] bien ciré et aux notes de décoration changeantes selon la thématique de la soirée. Il y a deux soirées à thème dans la semaine. Cette année c'était les plumes pour l'une et or, argent, paillettes pour l'autre.

 

A chaque milonga son DJ et son ambiance.

Généralement, la plupart des tangueros et tangueras met un point d'honneur à jouer le jeu et à revêtir ses vêtements savamment choisis. C'est un air de fête différent chaque soir.

Si elle se manifeste différemment selon chacun(e) la fièvre du tango est palpable.

Les regards se cherchent, se croisent et on s'élance sur la piste.

A l'approche du week-end, les « extérieurs » -qui ne suivent pas de cours et/ou ne sont pas hébergés sur place-, se font plus nombreux .

Une rencontre en tango débutée lors du cours se poursuit sur la piste de la nuit.

La soirée bat son plein : couleurs, mouvements, musique, chaleur...justement une pause fera le plus grand bien, avec son double effet « kiss-cool » : on va se désaltérer au bar ET on a droit à une brève séance de sauna en quittant l'atmosphère surchauffée de la salle de danse pour rejoindre le bar à la température nettement rafraîchissante.

Mais le moment attendu est arrivé : un des couples de maestros va danser pour nous.

Les tangueros se répartissent tout autour de la salle et se régalent. Moment magique...

Puis après 2 ou 3 rock'nroll... c'est le fameux quart d'heure américain : les danseuses choisissent leur cavalier pour la tenda suivante.

 

Le temps s'écoule à un autre rythme entre cours et milonga au long de cette semaine hors du temps. On repart du tango plein la tête et des sensations plein le corps... jusqu'à la prochaine fois.

 

 

Christine R.

06 janvier 2014